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Date de création : 17.02.2011
Dernière mise à jour : 04.03.2014
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LA BEAUTE FEMININE A LA RENAISSANCE

Publié le 17/03/2013 à 16:36 par floralia Tags : neige blog vie monde chez belle femme heureux dieu nature rose livre

 

30 critères exigés par les auteurs de la Renaissance

 

(D’après « L’art de la beauté chez la femme. Secrets de la toilette », paru en 1858)

 

 

 

 

Si la célèbre courtisane Lola Montès écrit en 1858

« Il fort heureux pour la race humaine que tous les hommes n’aient pas exactement un goût correct en matière de beauté féminine, car si tous avaient ce goût il en résulterait vraisemblablement des luttes fatales pour décider qui posséderait les quelques types de beauté parfaite »

 

 

Au XVIe siècle, Jean Liébaut  écrit :

 

 

« Observez chez la femme un corps très délicat tant à voir qu’à manier ; la chair tendre ; la couleur blanche et claire ; la peau nette ; la tête bien séante ; la chevelure fort plaisante ; les cheveux mollets luisants et longuets ; le visage rondelet, gai et modeste ; la nuque blanche comme lait ; le front ouvert, large, poli et luisant ; les yeux grosselets, étincelants et amoureux ; les sourcils en demi-cercle, plats, menus, dûment séparés ; la bouche vermeille, accompagnée de lèvres tendrelettes, des dents menues, bien jointes, bien rangées, blanches comme l’ivoire, en moindre nombre et non si mordantes, ni si tranchantes que celles des hommes ; les gencives mollettes ; les joues vermeilles, comme la rose ; le menton orbiculaire ; le cou grêle, longuet et comme dressé sur les épaules rondes ; la gorge délicate, blanche comme la neige ; la voix et le parler doux ; la poitrine pleine, large et ronde ; les mamelles fermes et solides ; les côtés mollets ; le ventre de rondeur orbiculaire ; le dos plat et dressé ; les bras étendus ; les mains longuettes et rondes ; les doigts ayant jointures bien réglées ; les flancs et les cuisses fermes et massives ».

 

Selon ce médecin, « il n’y a rien au corps de la femme que par ordre, symétrie, figure et habitude ne démontre que la vénusté et netteté lui est propre, tellement qu’il semble que Dieu, créant le corps de la femme, ait amassé en lui toutes les grâces que le monde universel pourrait comprendre. »

 

 

 

 

 

 

Joachim Blanchon, poète limousin du XVIe siècle :

 

 

Trente points à la femme il faut pour être belle :
Trois de blanc, trois de noir, trois de rouge couleur ;
Trois de court, trois refaits, trois de longue valeur ;
Trois grêles, trois serrés, trois de large modèle ;
Et trois serrés encor : poil blond candide en elle ;

La peau blanche et les dents ; l’oeil noir est le meilleur ;
Noir sourcil, noir chose ; et au corps la longueur,
Comme au poil et aux mains de forme naturelle ;
Pied court, oreille et dent ; ceinture et fait estroit,
La bouche ; tout ainsi que l’entr’oeil, large soit
La carrure et le bas, refait ledit fait d’elle
Et la cuisse et la grève ; et la lèvre et le crin,
Et les doigts déliés ; chef, et nez, et terrin,
Moyen et compassé comme Hélène fut telle

 

 

 

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Charron assigne à la beauté, pour caractères principaux

 

 

« Un front large, carré, tendre, clair et serein ; des sourcils bien rangés, menus, déliés, l’œil bien fendu, gai, brillant ; un nez bien vide ; une bouche petite aux lèvres coralines ; un menton court et fourchu ; des joues relevées, et, au milieu, le plaisant gelasin (rire) ; oreille ronde et bien troussée ; le tout, avec un teint vif, blanc et vermeil. » Cependant, dit ailleurs le même Charron, « il existe une admirable diversité des visages, et de cette diversité vient qu’il n’y a personne qui ne soit trouvé beau par quelqu’un ; artifice de nature qui a posé en cette partie quelque secret de contenter l’un ou l’autre en tout le monde. » Ainsi, le type de la vraie beauté étant passé, il n’en résulte pas que, pour être trouvée belle, il faille se rapprocher de ce type ; les idées à cet égard sont infiniment variées ; chacun sent, chacun apprécie la beauté à sa manière ; d’une époque à l’autre, même parmi des nations voisines, l’appréciation ne se ressemblait souvent pas.

 

 

 

 

 Brantôme, en son premier livre de Vie des dames galantes :

 

Trois choses blanches : la peau, les dents et les mains ;
Trois noires : les yeux, les sourcils et les paupières ;
Trois rouges ; les lèvres, les joues et les ongles ;
Trois longues : le corps, les cheveux et les mains ;
Trois courtes : les dents, les oreilles et les pieds ;
Trois larges : la poitrine, le front et l’entre-sourcil ;
Trois choses estroites : la bouche, l’une et l’autre, la ceinture ou la taille,
et l’entrée du pied ;
Trois grosses : le bras, la cuisse et le mollet ;
Trois déliées : les doigts, les cheveux et les lèvres ;
Trois petites : les testons, le nez et la teste

 

 

 

 

 

Commentaires (2)

Pierre le 17/03/2013
Moi la première chose que je fais quand je vois une femme pour la première fois je la regarde dans ses yeux et c'est là que réside toute la beauté de la femme car on peut y découvrir tout, son coeur et son âme
Pierre
http://pierrot2.centerblog.net


floralia le 17/03/2013
Alors nous devrions être fait pour nous entendre car pour moi c'est aussi le regard qui prime, on y lit tout
http://floralia.centerblog.net


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