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bsr j'aimerais avoir une fille pour copine qui aime vraiment l'amour pas ceux qui aime pas interain un amour s
Par Anonyme, le 03.11.2019
c’est parfait
Par Anonyme, le 18.10.2019
en effet le très bon vin est un délice....... ...qui peut faire monter la tension .
en fait ,je ne bois que d
Par *****, le 20.09.2019
j'adore ce petit animal .
il y en a un autour de mon jardin, mais, je ne l'ai vu qu'une fois ,hélas.
quel qu
Par *****, le 20.09.2019
c'est triste pour une artiste .
Par *****, le 20.09.2019
Date de création : 17.02.2011
Dernière mise à jour :
04.03.2014
1752 articles
JOAQUIN SOROLLA(1863-1923)
Le dernier des grands peintres
« classiques » espagnols
Né dans une humble famille de Valence, orphelin élevé par un oncle serrurier, il gravit à la force du poignet les échelons qui le mènent en 1885 à Rome et à Paris.
Ses premières grandes toiles – Une autre Marguerite (Art Museum, St Louis, Missouri, 1892) - comptent parmi les chefs d’œuvre du « réalisme social » le courant le plus novateur de la peinture espagnole de l’époque.
L’éclectisme de ses sources picturales est impressionant.
Très vite, il se tourne vers la lumière et le plein air des plages de la Valence de son enfance, dans des toiles grand format qu’il traitent davantage en scène d’histoire qu’en scène de genre.
Paris reconnaît son talent en lui accordant une médaille d’or de seconde classe pour son Retour de la pêche exposé au salon de 1895 et aussitôt acheté par le gouvernement français (Musée d’Orsay).
En 1900, il remporte le premier prix de l’Exposition Universelle avec Triste Héritage (Bancaja, Valence) où les corps nus des enfants handicapés qu’un religieux guide vers la mer se dissolvent sous la lumière violente de l’été valencien.
Ce goût des grands formats, cet intérêt pour le travail pur de la couleur marquent aussi ses scènes d’intimité (ill. 1) : L’immense Mère n’est qu’un grand drap blanc sur lequel joue la lumièreet d’où émergent doucement les deux têtes de sa femme et de sa fille.
Il échappe à la monotonie que pourrait engendrer le succès de ses scènes de plage et de ses paysages côtiers, nourris de l’étude des marines de Zorn, en adoptant des angles de vue audacieux qui soulignent son intérêt personnel et familial pour la photographie, intérêt qui se reflète aussi dans ses portraits. Son beau-père était García Peris, un des grands photographes espagnols de l’époque.
Malgré sa fidélité aux mêmes thèmes tout au long de sa vie, on distingue bien l’évolution de son style, marqué par une touche de plus en plus constructive et par un intérêt de plus en plus vif pour le paysage pur.
Au succès qu’il rencontra presque tout au long de sa carrière tant en Espagne qu’en Europe ou aux Etats-Unis succéda une longue période d’indifférence, à peine atténuée par une rétrospective en 1963, à Madrid, pour marquer le centenaire de sa naissance. En 2007, une exposition organisée par le Musée Thyssen et la Fondation Caja Madrid, passée par le Petit Palais, confrontait son œuvre avec celle de Sargent, son contemporain américain, et commença à le révèler au grand public
A Madrid, sa maison-atelier, fort bien restaurée, est devenue une étape privilégiée du visiteur cultivé