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Date de création : 17.02.2011
Dernière mise à jour : 04.03.2014
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LA BÊTE DU GEVAUDAN

Publié le 17/12/2011 à 21:29 par floralia Tags : blog france homme photos enfants nature femmes animaux annonce animal

 

Pendant trois ans, de 1764 à 1767 dans la province du Gevaudon, l'actuelle Lozère, une bête iconnue agresse et tue, provoquant l'angoisse et la superstition de toute une population.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ceux qui réchappent à ses griffes la décrivent comme un animal ressemblant à un loup, aux pattes puissantes, aux mâchoires destructrices et à la queue touffue.

 

 

Dans une région couverte de montagnes, de grottes et de forêts, les recherches sont particulièrement difficiles

 

Les cadavres des victimes portent les traces d'une férocité rarement observée.

 

Aux yeux de ceux qui l'ont croisée, la bête a un comportement déroutant.

 

 

Elle s'aventure sur des prairies occupées par les troupeaux mais elle s'en prend d'abord aux femmes, aux enfants.

 

 

 

 

 

 

 

 

Traquée pendant des heures, elle est capable de continuer à provoquer la population le soir, en rôdant autour des maisons.

 

Insensible aux coups de fourche également aux coups de fusil.

 

Cette invulnérabilité a fait dire qu'elle était une créature de Satan, envoyée sur terre pour punir les pécheurs, ou un homme déguisé pour assouvir ses pulsions morbides.

 

 

 

Face au désastre, les autorités réagissent et les dragons appelés chassent la bête à partir du mois de Septembre 1764

 

Parallèlement, les paysans s'arment de leurs outils et se lancent dans de vaines battues.

 

La Gazette de France, publie une première description de l'étrange animal, qui suscite peur et fascination dans tout le pays.

 

 

 

Le 12 janvier 1765, c'est tout un groupe d'enfants qui rencontre la bête.

 

 

 

C'est un louvetier, Martin Denneval, offre ses services au mois de fevrier 1765. Ses observations lui font rapidement dire que la bête n'est probablement pas un loup.

 

 

Alors que les frères Martel de la Chaumette prétendent avoir tué l'animal, à tort, les soupçons se tournent en direction de deux hommes, Jean Chastel et son fils Antoine.

 

 

 

En un an, la bête a tué soixante six personnes.

 

 

 

Versailles supporte Louis XV décide d'y envoyer son porte-arquebuse, le marquis de Beauterne. L'optimisme des habitants provoqué par l'arrivée du représentant du roi, est de courte durée.

 

La créature continue de sévir dans un périmètre qui ne cesse de s'élargir.

 

Enfin le 21 septembre, Beauterne annonce avoir tué l'animal qui est identifié par quelques survivants et dont le corps empaillé est présenté à la cour de Versailles.

 

L'affaire est officiellement close et le porte-arquebuse se retire du Gévaudan.

 

 

 

Pourtant, à partir du mois de décembre 1765, les agressions reprennent. Face au silence du roi, la région seule se mobilise.

 

Le marquis Jean Joseph d'Apcher organise de nouvelles battues auxquelles participe toute la population paysanne.

 

 

Le 19 juin 1767, Jean Chastel tue un loup, reconnu responsable des horreurs qui frappent le pays depuis trois ans.. Fier de son exploit, il se présente à Versailles où il n'obtient aucune distinction. Il permet néanmoins aux habitants du Gévaudan de retrouver une certaine tranquillité. La bête ne frappera plus jamais.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des questions subsistent . Y'avait-il un lien entre

 

 

Chastel et l'animal? L'idée que l'homme avait dressé la bête avant de la tuer de ses propres mains a été avancée.

 

Une autre hypothèse: celle de la réunion des actes de plusieurs loups n'est pas à exclure.

 

A moins que, considérant la nature trop craintive de ces animaux, il se soit agi des actes d'un seul homme, Chastel en l'occurence, couvert de fourrures et protégé des balles qu'il pouvait recevoir.

 

 

 

 

 

 

Commentaires (1)

loïc le 28/12/2011
Ceci demeurera une énigme à jamais


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