BEAUTE

La génération Gym Tonic

Dans les années 80-90, les stars hollywoodiennes se voient voler la vedette par lestop et super models dont certaines, encore considérées comme des références aujourd'hui, symboliseront les canons debeauté de toute une génération.

C'est également l'arrivée d'une nouvelle culture très américanisée et inspirée par la côte ouest, Los Angeles, Berverly Hills et autres lieux où le corps est un sanctuaire qu'il faut entretenir, que ce soit par lebronzage ou lesport.

Loin du récent culte de laminceur, l'idéal ressemble plus à celui des Grecs qui faisaient rimerbien-être etsanté avec exercice physique.

On admire les silhouettes fermes et musclées de Cindy Crawford, qui fait d'ailleurs du sport et de la gym son fond de commerce grâce à des vidéos, de Elle McPherson, surnommée The Body ("Le Corps") en raison de ses mensurations idéales (90-61-88), ou encore les jambes fuselées et athlétiques de Naomi Campbell et de Grace Jones qui marquent également une nouvelle diversification ethnique des icônes.

La femme d'aujourd'hui

En 2012, l'image de la femme a bien changé. La minceur, autrefois synonyme de laideur et de pauvreté, est désormais le critère absolu de la beauté, signe de bonne santé et de maîtrise de soi.

Incarné par des mannequins dont l'extrême minceur suscite la polémique, ce corps idéalisé n'est pas sans rappeler celui des jeunes filles à l'adolescence. Longiligne, dépourvue de hanche et de poitrine, la femme d'aujourd'hui est une sorte de femme-enfant, à l'image des mannequins comme Kate Moss, Elisa Sednaoui ou encore Alexa Chung, dont les mensurations quasi irréelles (85-60-85) font rêver toutes les jeunes filles d'aujourd'hui.

Mais ces images véhiculées par l’industrie de la mode et des médias, prônant un idéal de beauté filiforme, ne sont pas sans conséquences sur la santé des femmes, qui s'infligent des contraintes alimentaires afin de ressembler à cet idéal de beauté.